« Romain Dayez, baryton au panache lumineux, au timbre corsé et à la projection généreuse […] » – Forum Opéra
Portrait
La quête de l’éclectisme vocal
Artiste audacieux et boulimique, échappant à tout étiquetage, Romain Dayez jongle avec des formes et répertoires plus ou moins classiques.
Il flirte aussi bien avec l’opéra – une cinquantaine de rôles – sous la direction de chefs comme H. Niquet ou M. Minkowski, qu’avec l’opérette et des compagnies comme Les Frivolités Parisiennes, Les Brigands, le jazz en artiste associé de l’Orchestre National de Jazz, l’improvisation avec la chanteuse iranienne S. Hamidi ou le rappeur G. Faye, la musique ancienne avec notamment D. Visse, D. Guillon, M. Horvat, la musique contemporaine (K. Saariaho, G. Connesson, J. Rutter, P. Boesmans et une trentaine de créations mondiales), ou encore la performance dans des lieux comme l’Opéra de Paris ou la Biennale de Venise.
Il participe aux 27èmes Victoires de la Musique Classique et est artiste résident de l’Opéra de Compiègne. Il est invité des festivals de Radio France, de Brême, la Chaise-Dieu, Sablé, Bergen, Utrecht, Ambronay, Rocamadour, Avignon et Deauville. Il est directeur artistique du Rapt Invisible, associant électronique et manuscrits sacrés ancestraux. Acteur dans l’âme, il se passionne pour l’ « animalité en scène » – son mémoire au CNSM de Paris – et incarne les rôles comiques avec naturel et sensibilité.