Gaëlle Solal, surdouée qui a pris le temps de construire un parcours d’excellence – Mediapart
Portrait
Fille de parents mélomanes, Gaëlle Solal découvre la guitare classique à 5 ans et achève le CNSM à à peine 19 ans avec le 1er Prix de guitare à l’unanimité, le DFS mention très bien et une volonté démultipliée. Elle participe alors à des concours internationaux en parallèle de son Master à la Hochschule für Musik de Cologne. En 1998, elle devient la première Française à gagner l’un des plus grands concours de guitare classique, le concours d’Alessandria. Lauréate d’honneur de plusieurs fondations, elle remporte de nombreux prix dans des concours nationaux et internationaux.
Sa carrière de pédagogue occupe une part importante de son parcours : après avoir enseigné plusieurs années aux Conservatoires supérieurs de Cordoue et de Séville, elle vient d’être nommée professeure invitée au Conservatoire Royal de Gand puisqu’elle vit désormais en Belgique.
Côté scène, après dix ans au sein du duo Astor, Gaëlle Solal reprend sa carrière solo en 2006, gagne dans la foulée le deuxième prix de la Guitar Foundation of America et se produit dans des salles prestigieuses de plus de quarante pays.
Elle passe sans encombre du solo solennel en robe longue au duo clownesque Crazy Nails avec Boris Gaquere, de Bach aux Beatles, de la musique contemporaine à la musique baroque.
Son album “Tuhu” sorti en décembre 2020 chez Eudora Records fait l’unanimité de la presse.
Engagée et solidaire, elle se bat pour la présence et la visibilité des femmes dans le monde de la guitare à travers l’association Guitar’Elles dont elle est la fondatrice.